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CORRESPONDANCE

Voici un exemple de fille de quinze ans fessée en quelque sorte régulièrement, que je puis certifier. C’est la fille d’un fonctionnaire demeurant ici.

À la date où je vous écris, elle a exactement quinze ans et quatre mois. Élancée et svelte, blonde, elle est douée d’un visage agréable. Pendant ces trois dernières années, elle a reçu bon nombre de fessées et les voisins ne le pouvaient ignorer, n’étant pas sans entendre cris et claquements.

Cet usage est-il en décroissance ou non ? D’après ce que j’en puis savoir personnellement, il est plus répandu qu’il y a vingt ans. Mais, je ne veux pas me borner à énoncer ma seule opinion, quelque étayée qu’elle soit de renseignements certains et je tiens à vous en donner d’autres preuves objectives.

En 1922, dans le journal « Brokiga Blad », on agita la question des châtiments corporels, à cause d’un fait récent dont le scandale avant ému l’opinion publique.

Voici une lettre reçue par le journal :

« J’ai entendu des personnes expérimentées dire que la fessée est, dans certains cas, bonne, utile et efficace. J’ai même entendu une femme raconter qu’elle en avait reçu, étant adulte, et que cela avait été bon pour elle. »

La lettre était signée.

Quant à la fessée dans les écoles, je vous en ai parlé dans ma première lettre anglaise que vous avez si exactement traduite. Je me bornerai donc à affirmer que ce châtiment est permis par la loi dans les écoles popu-