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LE COUP DE FOUDRE

Elle me demande si je ne l’ai pas éprouvé, le bien être profond amené par une forte fessée opportune qui m’a rougi violemment la peau et m’a fait haleter, mais non de seule douleur, en me débattant sur les genoux de ma mère, me claquant à toute volée comme il les faut claquer les filles dont, le matin, l’œil apparaît cerné ?

Quand je lui réponds que jamais, jamais, je n’ai reçu de fessée, elle en tombe des nues.

Stupéfaite, elle refuse de le croire. Comment ? une jolie fille comme moi ? Une jolie fille aux si belles fesses ? Car, elle les connaît bien mes fesses ! Bien avant de les avoir palpées et pétries comme elle vient de le faire elle y avait touché, elles les avait tâtées et évaluées à merveille, à chacune de mes visites.

Comment ? je ne m’en étais pas aperçue ? Est-il possible ? Mais, dès le premier jour. Et avant cela, elle savait comment je les avais faites. Elle m’avait remarquée, à mon arrivée dans la maison. De ses fenêtres, elle m’observait, marchant dans la rue, traversant la cour et n’avait-elle pas monté souvent l’escalier derrière moi ? Avec ces jupes qui plaquent, l’on en juge aisément de la forme des fesses dont s’ornent les jolies filles. La mode du jour n’attire-elle pas le regard sur les rondeurs qu’elle se plaît à dessiner, à accuser ?

Et ce n’est pas leur forme qu’elle avait seulement appréciée, dans mes belles fesses amples et remuantes mais aussi leur qualité. Elles sont fermes, supérieurement. De cela aussi, elles s’est rendu compte, dès la première soirée passée par moi chez elle. N’ai-je donc pas senti que sa main s’appuyait, parfois ostensible-