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IV

RÉTROSPECTION

Comment devint flagellante mademoiselle Lucienne, c’est elle-même qui nous le dira. Nous ne nous permettons de prendre la parole que pour dire ceci en guise de préambule :

Mademoiselle Lucienne n’est autre que l’ancienne institutrice que nos lecteurs ont aperçue dans Châtie bien et à qui nous consacrons quelque cent lignes partant du bas de la page 129.

J’avais quatorze ans. C’est à une amie de mon âge que je dois de connaître ces joies, ces joies que je me vante de trouver supérieures à tout le reste. J’espère bien les trouver toujours telles, ces joies d’une essence autrement raffinée qu’aucune des autres, dans quelque domaine que nos sens les puissent découvrir.

Mais, que ce mot d’amie ne soit pas, pour votre imagination, le prétexte d’une évocation, plus ou moins piquante, d’amitié féminine avec toutes ses conséquences, lesquelles, je l’avoue, seraient assez vraisemblables, étant donné ce que vous savez de mon présent. Pourtant, vous auriez tort de vous croire aujourd’hui autorisé à conjecturer rétrospectivement de mon passé