Page:Idylles de Théocrite et Odes anacréontiques.djvu/141

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


amykos.

Le voici, et tu ne combattras pas une femme.

polydeukès.

Et le prix de notre combat ?

amykos.

Vaincu, je t’appartiendrai ; et tu seras à moi si je suis le plus fort.

polydeukès.

Ce sera un combat d’oiseaux à crête rouge.

amykos.

Combat de coqs ou de lions, tel en sera le prix.

Amykos parla ainsi, et il souffla dans une conque creuse. À ce son, les Bébryces chevelus se réunirent sous les platanes ombreux. De son côté, Kastôr, l’excellent guerrier, appela tous les héros du navire magnésien, et les deux athlètes, après avoir enveloppé leurs poings de longues lanières de peau de bœuf, s’avancèrent l’un contre l’autre, respirant le meurtre.

Là, ils firent de grands efforts à qui tournerait