Aller au contenu

Page:Idylles de Théocrite et Odes anacréontiques.djvu/187

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

bes, infatigable an travail, et qui n’aime que ce qui plaît aux femmes vertueuses ! Je ne voudrais pas te faire quitter notre pays pour te faire entrer dans la maison d’une femme oisive et inutile, car ta patrie est ta ville que fonda autrefois Arkhias d’Ephyra, honneur de Trinakria et berceau d’hommes illustres. Maintenant, dans la demeure d’un homme qui possède un grand nombre de sages remèdes contre les tristes maladies, tu habiteras la riante Milet, avec les lônes, afin que Theugénis possède une belle quenouille entre toutes ses concitoyennes, et que tu lui rappelles son hôte, ami des Muses. Si quelqu’un te voit, il dira : — Voilà, certes, un petit présent pour une grande reconnaissance ; mais ce qui vient d’un ami est toujours précieux !