Page:Idylles de Théocrite et Odes anacréontiques.djvu/200

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avec Nikias, qui, tous les jours, lui fait des offrandes et lui a élevé une statue de cèdre odorant, pour laquelle il avait offert un grand prix à l’habile Héétiôn, et celui-ci a mis tout son art dans cet ouvrage.


VIII
Épitaphe d’Orthôn.


Le syracusain Orthôn t’avertit de ceci, Étranger : ne voyage jamais, étant ivre, par une nuit orageuse. C’est pour l’avoir fait que je repose sur une terre étrangère, et non dans ma patrie aux nombreux habitants.