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anacréontiques




ODE III
Sur Éros.


Récemment, vers les heures du milieu de la nuit, lorsque l’Ourse tourne déjà sous la main du Bouvier, et que tout le corps lassé par le travail goûte le sommeil, Éros survint et heurta à ma porte.

Je dis : — Qui frappe à mon seuil et me trouble dans mon sommeil ?

Il cria : — Ouvre la porte et ne crains rien, car je suis un petit enfant, et je suis errant par la nuit noire, tout mouillé par la pluie.

Je l’entendis, et, plein de pitié, j’allumai la lampe et j’ouvris ma porte.

Alors, je vis un petit enfant qui avait un arc, des ailes et un carquois.

Je l’approchai du feu, je réchauffai ses mains