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Ayant noué d’un papyros sa tunique à son cou, Éros me servira.
Le temps ailé fuit comme la roue d’un char ; et, nos os dissous, nous ne sommes plus qu’un peu de cendre.
À quoi bon parfumer le tombeau et verser sur la terre ce qu’on peut boire ?
Couronne plutôt ma tête de roses, pendant ma vie ; apporte-moi des essences et appelle l’hétaïre.
Je veux oublier les soucis, avant de me mêler aux danses des morts !
Sur la rose.
Mêlons à Dionysos la rose d’Éros, et, la tête ceinte de belles feuilles de roses, buvons en riant doucement.