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Page:Ignis - Cte Didier de Chousy, 1884.djvu/16

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Ce rêve n’est-il pas,dans une certaine mesure, la vérité de l’avenir ?

Il semble conforme aux vues de la nature qu’avant que la Terre devienne Lune et que ses habitants périssent, l’homme en fertilise tous les sillons, en recueille toutes les sèves, en épuise toutes les sources ; de même que le moissonneur n’abandonne son champ que la récolte achevée.

Or, le FEU CENTRAL TERRESTRE, objet de cette étude, est une source de force, de chaleur, de richesses et de puissances protéiques immense, presque inépuisable et jusqu’à ce jour inexploitée. Mais l’attention est appelée ; la curiosité s’y porte ; et, à l’heure où je parle, un savant ingénieur français dresse les premiers plans de cette conquête superbe et rectifie au compas et à l’équerre les routes ouvertes par le romancier.

Ici, comme en d’autres œuvres où l’on a mis la vérité scientifique aux prises avec la fable, le lecteur doit s’attendre à de dures épreuves : il sera projeté dans l’espace, précipité dans l’abîme, traîné de catastrophe en cataclysme, mais par d’autres chemins, vers un but différent et dans un autre esprit.