Page:Inchbald - Simple histoire.djvu/438

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en regardant sa fille. — Mathilde rougit et ne répondit rien ; mais Rhusbroock se jetant aux pieds de son oncle : « Elle me l’a donnée, s’écria-t-il, cette main d’où dépendait mon bonheur ! Ô milord, ne me la retirez pas ! — Protecteur de mon enfance, bienfaiteur de tous les instans de ma vie, daignez en ce moment mettre le comble à tous vos bienfaits ! »

Milord, aussi peu en état de parler que sa fille, les serra tous deux dans ses bras, en versant des larmes de joie et pressentant au fond de son cœur qu’une vie nouvelle allait commencer pour lui, et que désormais il serait heureux du bonheur de ses enfans.

Peu de jours après ils s’unirent ensemble et son espoir ne fut pas trompé. Lady Mathilde, élevée dès son enfance à l’école de la prudence et de l’adversité, n’en oublia jamais les utiles leçons, et sa destinée fut, comme l’avait été son éducation, bien différente de celle de sa mère.



FIN.