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lors même de non-réussite, vous en sont bien obligés. Il faut que je ferme ma lettre, contraint par mille demandes, résultat de ma position. Choses pas toujours amusantes, mais auxquelles je ne puis me soustraire.

Je viens de recevoir une lettre bien amicale de notre ami M. Debia. Je vous prie de l’en bien remercier, en attendant que je le puisse faire moi-même. M. et Mme Montet sont, sans doute, à la campagne ; sinon vous voudrez bien les saluer et les féliciter de tout notre cœur.

Chaque jour amène quelque chose de nouveau. Alors vous m’en instruirez et je recevrai toujours vos nouvelles avec bonheur. Ne m’oubliez pas auprès de vos chers parents, auxquels nous adressons tous nos vœux. Mon cher M. M…, j’espère de brillantes nouvelles de votre petit neveu.

Dans cette circonstance, je désire gratifier… Veuillez bien me dire si vous voulez bien m’en faire l’avance et par quel moyen je peux vous rembourser.

Je vous embrasse de tout cœur, cher ami, et je me dis pour toujours, etc.

LXXXIII
13 juillet 1862.

Mon cher Cambon, c’est bien moi, qui ai trop lardé à vous écrire et à vous remercier toujours de tous vos soins pour moi et de tout ce qui me touche dans ma très regrettable patrie, où il ne