Page:Innocent Borisov - Acathiste.djvu/11

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Verset. J’ai regardé autour de moi et j’ai cherché et il n’y avait personne qui me connaissait.

Vous dites Pierre, que vous ne connaissez pas l’homme que vous avez confessé être Dieu : il est pourtant ce Dieu fait-homme, aux pieds duquel vous prosternant, vous disiez : sortez de chez moi, mon Seigneur, car je suis un homme pécheur ; il est ce Dieu fait-homme qui vous tendit la main lorsque vous alliez périr dans les eaux ; il est cet homme qui guérit votre belle-mère de la fièvre ardente ; il est cet homme, avec lequel, d’après vos propres paroles, vous étiez si heureux de rester. Jetez votre regard sur moi, ô Jésus, ainsi que vous l’avez fait pour Pierre, et ne me dites pas au jour du jugement : je ne vous connais point.

Gloire au Père, au Fils et au St-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

La Vierge éplorée disait : les pouvoirs ténébreux s’avancent furieusement contre vous, lumière inaccessible, en jetant sur vous le déshonneur, les plaies et les injures : Voilà comment le peuple impie Vous a payé ô Christ, de ce que dans la nuit avec la main ferme et Votre droite puissante Vous l’avez délivré des mains de Pharaon : voilà comment vous a payé, ô Jésus Bienfaiteur, ce peuple ingrat, après que vous l’avez nourri avec la manne dans le désert et abreuvé de l’eau de la pierre. Que Vos ennemis soient donc confondus, mon-