Page:Innocent Borisov - Acathiste.djvu/56

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mes oreilles, afin que je n’entende rien qui ne soit bon et utile ; Ta bouche a bu le fiel, ô Seigneur, ferme ma bouche aux paroles vaines et mauvaises. Par ton cœur percé de la lance, donne-moi un cœur pur, ô Seigneur ; par la vertu de toutes tes plaies pénètre-moi tout entier de ton amour, afin que je t’aime, mon Seigneur, de toute mon âme, de tout mon cœur, de toute ma force et de toutes mes pensées. Donne-Toi à moi, Toi étranger pour tous sur la terre, et n’ayant pas de place où incliner ta tête ; donne-toi à moi, Dieu plein de bonté, délivrant mon âme de la mort ; donne-toi à moi, ô mon doux Jésus, qui par ton amour me consoles dans ma détresse et dans tous mes malheurs ; afin que je t’aime, te reçoive en moi avec joie et porte ta croix jusqu’à la fin de mes jours, Toi qu’auparavant j’ai haï, offensé, rejeté et attaché à la croix. Ne laisse pas, ô mon Sauveur miséricordieux, s’accomplir aucun désir de ma volonté, car elle est méchante et perverse, et