Page:Inscriptions de l'Orkhon déchiffrées.djvu/157

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uàtuiuq pourrait ôlre lAufrûhrer ( ?)» ?) Aussi obscur est jorydyn (€le(s)Joryâ des (de V)Ongt.i^ ou €VOng-t. (les O.) et son, ses (Ieur(s)) y.» ?). — LMnscription semble avoir nâuèdy, que Radloff lit anâa ukydyy et il traduit : cso vie ! Heere sich dem Cbane angeschlossen hatten, aile vernichtcten wir dort» ; mais anèa signifie tant (tantum, tct), non tant que (quantum, quot, nànââ II N 9), et aurait dû d’ailleurs s’écrire avec ^ ^nêa. Et qui est le kagan ? Comme, dans le passage en question, il s’agit de ce que Kul-téghin fait cpour l’empire et le gouvernement de mon oncle le kagan», et qu’il n’est nommé aucun autre kagan, il faut bien que ce soit l’oncle de Kul-tégbin à qui l’on pense. J’ai proposé änč‿ułady, il procura (uła-, note 69) la paix (ouig., com. änč) au kagan.

39) [I E 32]. Le êaâa-- sàhùn mentionné ici et II E 26, est évidemment, comme l’a dit aussi Radloff, p. 174, le général (tsiangkiun) chinois souvent mentionné Chatcha-tchonyi (p. 69, Journ. asiat , 6© sér., IV, p. 416, 420, 424, 426, 427). Cependant les sources chinoises ne semblent pas parler de lui à l’occasion des combats livrés contre les Turcs après 707, tandis que la bataille dont il s’agit ici, aurait eu lieu environ 716. — Sur sâàiîn voir p. 28 et note 24 et com p. Dbvbhia, Inscr. de VOrkh., p. XXXVII, note 25.

39 a). [I £ 32]. On trouve plusieurs fois (ur comme dernier élément de noms propres de personnes : Kûlâur II S 13, Ynanëuëur I N 13 (comp. Ynnnâu Apa l W 2). Peut-être est-ce un titre ? Pourvu qu’ici la leçon Tadyqyàâtiryà soit juste, je suis porté à croire que la forme propre du nom est Tadyqâttr, et que, par exception, l’affixe de génitif -à a été joint aux deux membres du nom, comme, par ex., celui d’accusatif en Quy^-sâàâniy, II S 9, accusatif de Qr/-.sâ/l/m, II S 8.

40 [I E 33]. Sur Jaraq voir note Hl ; sur oqun, p. 14. Jaimasynda ou jaiama- est obscur. Peut-être, de ya, arc, + -M- + -ma, appareil, équipement pour le tir de l’arc ? (Radloff traduit tout ce passage d’une manière toute différente, que je ne saurais accepter.)

41) [I E 34). Sur Jir-Dajyrqu (et non «bujuruqy», Radloff, comp. I S 4 = II N 3), qui doit en tout cas être le nom d’un peuple, comp. p. 72, note 3 (de àajyr, djag., désert, plaine ; osm., coteau, colline ?). Les autres noms sont inconnus. Cette expédition pourrait bien être celle où fut tué Me-tch’oue ; voir p. 72. — Sur ârin voir note 19. — Le verbe (ûz- (tâzip, aussi II E 38, 41, comp. II W 6 ?) doit signifier fuir = tùzip, «fliehend», Radloff, Pr. d. VolksUt. I, p. 356 V. 254, p. 357 v. 266, tezip, II, p. 395 v. 650, etc. Comp. VXmbéry, Etym. Wôrtcrb. p. 174, n« 186, II. (Radloff : tisi-, «aufreihen», cmit sich nehmen», comp. djag. tfz-, enfiler des coquilles, ranger en files, osm. diz-, aligner, ranger, disposer en ordre. D’un côté, je ne vois pas que cette acception convienne, de l’autre, cette dernière racine a un / pur, tandis que la racine