Page:Iorga - Histoire des relations entre la France et les Roumains, 1918.djvu/151

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fondateurs dé pensionnats, se consacrer à la diffusion de leur langue dans cette société qui en était si avide, en même temps que des femmes, même des Polonaises, des Italiennes, des Allemandes, s'établissaient comme directrices d'écoles privées, ou comme simples institutrices dans les familles. J. A. Vaillant fut le plus important et le plus zélé parmi ces propagateurs de la civilisation française : appelé en janvier 1830 dans le pays par le grand-boïar Georges (Iordachi) Filipescu, qui ne quitta jamais l'ancien costume ni les coutumes de sa jeunesse — il vivait encore, unanimement respecté, pendant la guerre de Crimée —, il était en 1838 directeur de l'école secondaire de Saint-Sabbas ; sa grammaire française, son dictionnaire remplacèrent bientôt la brochure modeste de Plesoianu[1]. En Moldavie, un Maisonnabe eut plus tard la direction de l'enseignement ; Je pensionnat de Cuénim, Chefneux et Bagarre, conduit vers la fin par

  1. Voy. aussi Gr. B. Ganesco, De la Valachie. p . 103 et suiv.