Page:Iorga - Histoire des relations entre la France et les Roumains, 1918.djvu/215

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poète Edouard Grenier, secrétaire de Grégoire Ghica, lai dédiait ses vers, et l'on a conservé sa correspondance avec Basile Alexandri. Le vieux Vaillant lui-même, qui se consacrait alors à l'étude des Bohémiens ou Tziganes, se levait pour dire des vérités cruelles aux partisans du séparatisme moldave[1] . Un avocat à la Cour de Cassation et au Conseil d'Etat, Thibault Lefebvre, écrivait toute une dissertation, Situation diplomatique des Principautés à l'égard des Puissances européennes, pour prouver que les capitulations ne peuvent s'appliquer aux pays roumains qui n'ont jamais fait partie intégrante de l'Empire Ottoman. Enfin Doussault rafraîchissait ses souvenirs dans l'Illustration,

  1. Etoile du Danube, p. 224. Une notice parle de lui en ces termes : « La Valachic lui dut en partie, en 1830, l’or ganisation de l’instruction publique ; en 1831 la fondation de l’internat du collège national de SaintvSava ; en 1810 l’éta blissement de l’école gratuite des jeunes filles ; en 1838 enfin le spécimen du Dictionnaire universel de la langue roumaine, pour lequel la Chambre valaque lui vota, à l’u nanimité et à titre d’encouragement, la somme de 1000 du cats. Cf. ses paroles émues à la mort de Grégoire Ghica, ibid., p. 256.