Page:Iorga - Histoire des relations entre la France et les Roumains, 1918.djvu/224

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du Tanzimat, que dans ses Lettres sur la Turquie, dans sa Turquie nouvelle et d'autres écrits, jusqu'à celui où il expliquait en 1877, la constitution ridicule du visionnaire Midhat-Pacha, dans laquelle il s'obstinait à voir un instrument de progrès.

Il fut, assure son biographe, secrétaire du gouvernement provisoire et de la lieutenance princière de Valachie en 1848. Son rôle fut, en tout cas, très modeste dans ces semaines de convulsions politiques qui ne devaient pas produire un nouvel état de choses. Mais ce séjour à Bucarest lia pour toujours ce jeune homme, curieux des choses d'Orient et amoureux de lointaine latinité pittoresque, à l'œuvre ardue de la régénération roumaine.

Dans une lettre inédite à Kogalniceanu, — il continua à être l'intime ami de cet Alexandri, qui n'était pas pour lui, comme pour Billecocq, un simple « boïar moldave » —, il se déclarait Roumain d'âme, regrettant seulement de ne pas connaître la langue du peuple au développement duquel il s'intéressait si chaleureusement. Son discours à l'enterrement