Page:Iorga - Histoire des relations entre la France et les Roumains, 1918.djvu/226

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

et même, d'une manière directe, une partie des source» étrangères ; il est en état d'employer le livre grec de Photinos, et l'on trouve même l'indication d'un travail inédit dû à Voinescu ; pas on des voyages récents faits par les Français en Valachie ne lui échappe, et il fera même des emprunts à la description, si superficielle cependant, d'un certain Stanislas Bellanger Voyage en Moldo-Valachie en deux volumes). La partie consacrée aux relations des Principautés avec la Turquie à l'époque moderne est traitée de main de maître, telle qu'on pouvait l'attendre de celui qui a écrit les Lettres sur la Turquie. Un noble sens d'impartialité lui fait rejeter pour l'époque du Règlement Organique les calomnies que les différents partis se jetaient à la tête. Mais, à la suite de Colson, Ubicini est franchement anti-russe, et il n'épargne guère ceux qui, comme Stirbey, devaient leur situation à l'appui de la Puissance protectrice. Pour la révolution de 1848, qui a toutes ses sympathies, il est un témoin oculaire. Il finit en affirmant qu'il n'y a pour les