Page:Iorga - Histoire des relations entre la France et les Roumains, 1918.djvu/255

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terminé, et vous porterez la responsabilité entière. Il fallut bien aller. Tout ceci n'empécha pas Kogalniceanu de manifester sa profonde conviction que cependant, au moment décisif, le concours de la France ne manquerait pas aux Roumains.

Après la participation héroïque de l'armée princière aux combats livrés autour de Plevna, où l'avait amenée l'appel du Tzar Alexandre II, le congrès de Berlin s'ouvrit au mois de juillet 1878. M. Waddington y représentait la France. Il ne fit aucune opposition aux cessions territoriales imposées à la Roumanie victorieuse et, comme tous les autres membres du Congrès, il lui imposa l'admission au droit de cité des étrangers sans protection d'État.

Le commerce français en Roumanie subissait presque chaque année une diminution, qui s'expliquait par l'envahissement des produits, mauvais et très bon marché, venant d'Allemagne. L'importation de ceux qui formaient un vrai monopole de la France en Orient : parfumeries, articles de mode, soieries,