Page:Iorga - Histoire des relations entre la France et les Roumains, 1918.djvu/63

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il y introduit les souffrances d'un esclave français à Constantinople, le capitaine Rigaut, qui parvint à s'échapper vers le même temps.

Tel qu'il est, cet opuscule, bien informé et souvent très précis, est le premier livre qu'un Français ait consacré aux vicissitudes des Roumains[1].

Après le catastrophe de Pierre Cercel, il n'y eut plus d'ambassadeur français disposé à soutenir les prétentions des princes errants. Si même les successeurs de Germigny l'avaient voulu, ils étaient réduits à l'impuissance par leur perpétuel manque d'argent, situation humiliante en face d'une Cour et de dignitaires qui prisaient chacun d'après les présents qu'il était en état d'offrir.

Une occasion leur fut cependant bientôt fournie d'agir utilement. L'Église orthodoxe

  1. Le voyage de Bongars, est dans le tome XIV au recueil de Hurmuzaki, celui de Fourquevaux dans nos Actes et fragments. L'opuscule de Baret a été reproduit dans le tome ii du Tesaur de monumente istorice publié par A. PapiuIlarian (Bucarest, 1863)