Page:Irailh - Querelles littéraires, tome IV.djvu/162

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au milieu de cette dissension qu’elle répandit généralement, & qui amenèrent des brochures sous des titres singuliers. Toutes ces plaisanteries, signées la plupart par des monosyllabes, sont connues. On a eu l’attention de les recueillir & de les publier sous le titre de Facéties Parisiennes. Depuis la publication du recueil, on a fourni, & l’on fournit encore chaque jour dequoi l’augmenter considérablement.

L’Encyclopédie, ce monument qu’on se proposoit d’élever à la gloire de la nation & de l’esprit humain, auroit continué de mériter l’approbation du gouvernement, s’il n’avoit eu d’autres fondemens que ceux des sciences & des arts. Bâti sur la politique & sur la théologie, il devoit crouler. Comment ses auteurs ne l’ont-ils pas prévu ? Quel autre avantage encore n’eût-il pas résulté de l’exclusion de ces deux parties si critiques ? Le dictionnaire, embrassant moins d’objets, eût été susceptible de perfection ; au lieu que, malgré le nombre choisi de ses coopérateurs, il ne peut être considéré que comme un ouvrage in-