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Page:Irene-hillel-erlanger-voyages en kaleidoscope-1919.djvu/112

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gler leurs thermomètres sur le niveau infaillible. Zéro. C’est tout. Telle est la clef plate et perfectionnée d’un tel rébus.

Et voilà pourquoi vous découvrez au froid fond d’une Alaska morale, des Prospecteurs d’or vierge. Chargés de pépites. Riches à milliards ? Non pas ! — Incapables de se réconforter d’un quelconque rosbif. Parce qu’ils ne possèdent que leur fruste trésor inconnu ou suspect.

Alors bien obligés, bientôt contraints d’échanger le Métal-Natif contre des Gins corrodants. Au sous-sol d’on ne sait quel « Saloon » hanté des filles et des ruffians de la Prairie.

Promptement délestés de leur trouvaille, de cet Or qu’ils ont extrait au péril de l’existence, en râclant la neige de leurs doigts gourds ; ils s’en vont mourir dans des coins, seuls, abrutis, désespérés. Tandis que Naufrageurs et Pimprenelles font ripaille. Et, avec l’or subtilisé (converti en