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Page:Irene-hillel-erlanger-voyages en kaleidoscope-1919.djvu/23

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lence, le déclic régulier de l’appareil. Plusieurs minutes. Silence prolongé. Pénible. Rien que l’épi de rayons électriques illuminant l’écran blanc serti de noir ; triste comme une taie sur un œil mort.

Soudain, une exclamation d’angoisse

— Qu’y a-t-il ?

questionne la Comtesse Véra.

Au même instant, une série de cris stridents, forcenés, partent de la place où se tient, seul, M. Joël Joze près du Kaléidoscope.

Et il réclame avec terreur

— La lumière ! la lumière !

qui fut rendue aussitôt.

Spectacle saisissant. On vit alors le pseudo-inventeur, blême, bégayant, tremblant ; implorant d’un regard halluciné l’assistance stupéfaite et la Comtesse Véra, qui demande aussitôt, avec une juste impatience, la cause de cet émoi excessif et le pourquoi du malencontreux raté ?