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Page:Irene-hillel-erlanger-voyages en kaleidoscope-1919.djvu/30

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Rappelez-vous, naguère : l’acharné, le chercheur hanté par la prescience divine !… Vous ne doutiez point. Vous ne recherchiez pas la volupté de défigurer. L’instinct d’avilir ne vous possédait pas encore ! Non certes, vous ne riiez pas de mes Inspirations ! Plutôt, vous aimiez en moi le reflet d’une Révélation Surnaturelle. Alors, vous ne passiez pas aveugle à côté des Signes.

Vraiment, faut-il, à cette heure, que l’adoration du Monde et sa vaine gloire, vous tiennent dans une dépendance affreuse des plus vulgaires suffrages ? — Quelle pitié !

Quand vous êtes entrée dans ma vie, j’étais une espèce d’ermite ; patient ; plein de foi. D’abord j’ai cru — pauvre idiot ! — que mon Idéal vous intéressait. Comme si rien pouvait vous intéresser hors vous-même. Comme si votre génie même était