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Page:Irene-hillel-erlanger-voyages en kaleidoscope-1919.djvu/68

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oui ! Ah ! quel bonheur de savoir qu’on aura (sûrement) tout à soi, ce soir, telle heure dorée. De savoir que (sûrement) on est attendu à heure fixe, là — où on se plaît le mieux. Lorsqu’on possède pareille certitude, la journée trop souvent sans fantaisie. Lourdaude qui va où on la mène. Encombrée comme le Métro. Comme lui indifférente à la couleur du ciel. — Si, — en place de cette vilaine vrille oxydée « qu’est-ce que j’inventerai ce soir pour me distraire ? », vous lui offrez ce point de repère en fin or « ce soir je serai bien, selon mon cœur » — cette journée toute fraîche et franche (nous en fûmes témoin parfois) glisse à miracle, sur rails polis, jusqu’à sa lumineuse tête-de-ligne.

― Imagination !

— Certes

La Vie, cette succession d’images et notre cœur agité.