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Page:Irene-hillel-erlanger-voyages en kaleidoscope-1919.djvu/87

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cher des 3 sous de ci ou de ça qui lui font défaut dans notre ménage. On a bien ri nous deux Patron. Des fois on en cause encore. Après les grandes séances où des 100 et des 1 000 Publics applaudissent tellement notre Kaleido que vous diriez un orage de grêle sur tous les toits de Paris. Patron était tellement content qu’il m’embrasse et qu’il me donne 20 francs pas moins ! et des croquettes de chocolat et des sucres d’orge plein mes poches ! — Il me dit qu’il faut que je reste avec lui tout de bon pour faire marcher le Kaleido.

Comme on est orphelin et que tante Félicie tient pas plus que ça à me garder vu qu’elle a aussi Totor et Poulot et que M. Joze lui donne un fafiot, ça colle. Moi je suis déjà comme un enragé sur ce Kaleido !

Paraît que mon Patron faisait des séances avant moi. Mais c’était tout noir et triste. Alors ça rebutait, les gens ne venaient pas