Page:Isaac Newton - Optique, 1787.djvu/102

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diflin&emene que fi je les avois regardées à œil nui: mais ces objets, étant expofés 1 la lumière immédiate du foleil me parurent fi confus', que je ne pouvois endiftinguer les différentes parties. ` J'expofai aufli de très-përits caractères d'im- preflionàune lumière homogène, puis à la lu- mière immédiate du foleil; & les ayant regardés a travers un prifme, ils me parurent fi confus dans le dernier cas, qu'il me fut impoflible de les lire; mais, dans le premier cas, ils étoient fi diftincts que je les lifois fans peine. Dans ces deux cas les mêmes objets avoient la même fituation, & ils étoient vus à la même diftance au travers du même prifme ainfi, il. n'y avoit entre eux de différence que celle de la lumièree dont ils étoient éclairés. Or dans l'un elle éeoit fimple; dans l'autre, elle étoit compofée la vifion diftin&é ou confufe de ces objets ne pouvoit donc venir que de cette différence. Ce qui prouve la Propofition entière. Une chofe d'ailleurs digne de remarque, c'eft qae dans les trois dernières Expériences la réfraction n'a jamais altéré la couleur de h. lumière homogène. lupière homogène,