Page:Isaac Newton - Optique, 1787.djvu/107

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

fur un efpace large, mince, & terminé pat deux plans parallèles, vient à être poufTé per- pendiculairement à travers cet efpace vers le plan le plus éloigné par une fpree qui a dif- tances données du plan ait une énergie donnée j la viteffe perpendiculaire de fon mouvement, au fortir de cet efpace fera toujours égale à la racine quarrée de la fomme du quarré de la vitefïè perpendiculaire de ce mouvement àfori incidence fur cet efpace & du quarré de la viteflè perpendiculaire que ce mobile aurait à fon émergence j fi fa viteflè perpendiculaire étoit infiniment petite à fan incidence. La même propofition fera vraie à l'égard de tout mouvement perpendiculaire retardé dans lepaflàge du mobile à travers cet efpace fi, au Iteu de la. fomme des deux quarrés, on prend leut- différence. Je gliflè fur la démonftration que les Mathématiciens trouveront fans peine. Kg. i. Maintenant je fuppofe qu'un rayon venant à tomber fort obliquement fur la ligne MC, foit réfracté en Ç par le plan R S fuivant la ligne ÇN. Si on demande quelle eft la ligne CE, fuivant laquelle tout autre rayon AÇ fera réfraâé foient M C &ÂD, le finus d'inci-