Page:Isaac Newton - Optique, 1787.djvu/140

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a cinq à fix ans que j'elïàyai de faire, avec un pareil miroir, un téléfcope d?environ :quatre pieds de longueur, qui grofsît environ i 50 fois. Cet eflaiinxa prouvé que, pour porter l'inftru- ment à fa perfection, il ne manquoit qu'un habile ouvrier. Car ce miroir avoit été tra- vaillé par un de nos artifles de Londres, à la manière des verres de lunette & quoi- qu'il parût d'abord auflî bien fini que les ob- jectifs le font ordinairement l'application du tain fit appercevoir aux furfaces du verre une multitude-d'inégalités qui rendoient con- fufe r l'image des objets; car l'aberration des rayons réfléchis, produite par des inégalités à la furface d'un verre, èft environ fix fois plus confidérable que l'aberration des rayons réfrac- tés qui auroit la même canfe. Au refte cette expérience me fit recontioître que la réflexion qui a lieu à la première furface du verre, n'al- tère point la vifion, comme je le craignois. Ainfi, tien ne manque pour perfeétionner les télefçopes de cette conftruftion, que des ar- tiftes en état, non feulement de bien polir les verres, mais de leur donnerune forme, exac- tement fphérique. Je me fouviens d'avoir une