Page:Isaac Newton - Optique, 1787.djvu/17

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puré|é 5c à l'élégance du ftyle, l'An- glpis s'attache plus particulièrement aux chofes. Ce feroit donc peu connoitre la différente des goûts nationaux, que d'imaginer qu'il foit poffible de faire une élégante traduction françoife de la î^upart des ouvrages anglois fur- tout des ouvrages fcientifiques. Que feroit une traduction littérale de l'Op- tique de Newton ? Àbforbé par l'impor- tance de la matière, ce beau Génie femble n'avoir écrit que pour en eon- facrer le fonds fans trop s'embarrafler du choix des mots, & de l'ordre dès idées il a laiffé courir fa plume & s'en eft tenu à ce premier jet. Mais cette manière d'écrire, faite pour un Génie fécond & plein de fon objet eft peu propre au dèvelope- ment de la Science, moins encore à la marché d'un traité élémentaire. Si la léâjUfëde rOptique de Newton peut