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Page:Isaac Newton - Optique, 1787.djvu/184

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diftinguer les couleurs la moufle paroitri d'une blancheur parfaite. XV. Expérience. Enfin, efïàyant de com- pofer du blanc par le mélange de poudres colorées dont fe fervent les peintres, j'obfervai que toutes ces poudres éteignent une partie confidérable de la lumière dont elles tirent leur éclat. Car elles ne paroifïèht colorées qu'à raifon de la lumière de leur propre couleur, qu'elles réfléchifTent en plus grande quantité que celle des autres couleurs. Néanmoins elle ne la réfléchiflènt pas en auflî grande quantité que le font les corps blancs. Si on expofe du vermillon ou du papier blanc aux rayons du fpeclxej le papier aura plus d'éclat que le vermillon il réfléchit donc les rayons rouges en plus grande quantité. Il réfléchira pareille- ment en plus grande quantité les rayons d'une autre couleur. La même' chofe arriveroit à l'égard de toute autre* poudre différemment colorée ainfi il ne faut pas prétendre que le mélange de ces fortes de poudres produife un blanc vif & pur /comme celui du papier j il n'en peut