Page:Isaac Newton - Optique, 1787.djvu/220

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XVII. Expérience. Si on expofe des •corps de différentes couleurs à des rayons rendus homogènespar la méthode détaillée à l'article IV de la I Partie; ils paroitront plus brillantsï lor£ que chacun fera éclairé par les rayons de fa propre couleur. Jamais le cinabre n'eft plus éclatant, que lorfqu'il fe trouve illuminé par une lumière rouge homogène. Expofé à une lumière verte il eft beaucoup moins brillant & moins brillant encore, expofé aune lumière bleue. De même* l'indigo n'eft jamais plus éclatant, que lorfqu'il eft éclairé par une lumière bleue-violette & tou- jours il perd defon éclat, à mefure qu'on Féclaire fiicceffivement par une lumière verte, jaune s rouge. De même, un poireau réfléchit le verc plus fortement que les autres couleurs, puis le bleu & le jaune qui compofent du vert. Pour rendre les réfultats de ces Expériences plusmarqués,il fautchoifir des corps dont les cou- leurs ont le plus d'éclat. Ainfi, aux rayons rou- ges homogènes,1 le cinabre & l'outremer paroif. fent rouges tous deux: mais le cinabre paroîc d'un crouge éclatant l'outre-mer j d'un rquge obfcur. Pareillement aux rayons bleus homogènes ils paroiflèntbleus l'un Se l'autre mais l'outre-mer