Page:Isaac Newton - Optique, 1787.djvu/63

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îeihentj les mêmes phénomènes eurent lieu. C'eft donc à jufte titre que ces rayons, conf- tants à être: plus réfradés que les autres font réputés plus réfrangibles. Mais afin de mieux faire fentir la raifon des réfultàts de cette Expérience il eft bon d'ob- fer ver que les rayons également réfrangibles tombent tous fur un cercle ou efpace orbiculaire qui répond au difque du foleil, conformément à la III. Expérience. Ainfi, en fuppofant que les différentes efpèces de rayons, foit fucceffîvement propagées de ce difquê entier; foit A G, le cer- cle peint fur un plan par les plus réfrangibles j ELS le cercle peint par les moins réfrangibles ji pig. tî«e &BH, CJ, DK, les cercles peints par autant d'efpèces de rayons intermédiaires. D'ailleurs, imaginez qu'il y a d'autres cercles, intermédiaires innombrables que d'innombrables efpèces inter- médiaires de rayons peindroient fucceffivement fur, ce plan, fi le foleil envoyoit tour à tour cha- cune de ces efpèces mais comme il les envoie toutes à;la fois elles peignent une multitudein. nombrable de cercles égaux, qui, placés à la fuite les unSîdesiautres fuivant leurs degrés de réfran-: gibilité forment l'image oblongue PT de la