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Page:Isaac Newton - Optique, 1787.djvu/71

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fon axe, je remarquai que ces endroits places au defTus l'un de l'autre changeoient fans cefle. Par leurs hauteurs respectives, je trou- vai conftamment que les rayons violets, qui avaient fouffert la plus grande réfrac- tion dans le premier prifme fouffroient auffi la plus grande réfraction dans le fécond prifme.; ,& ainfi des autres efpèces. Cela fe paf- foit de là forte, foit que les axes des deux prif- mes fuffent parallèles, foit qu'ils fufTent inclinés l'un â l'autre & à l'horifon, à angles donnés quel- conques. Puis donc que les planches & le Second prifme étoient immobiles, l'incidence des rayons hétérogènes étoit égale dans tous ces cas. Ce- pendant les rayons étoient plus réfradés les uns que les autres or ceux qui étoient le plus ré- fractés par. le fécondprifme, étoient auffi le plus réfradés par le premier ils peuvent done, à jufte titre, être réputés plus réfrangibles. Ce qui,. prouve la première Propositionauffi bien cjOLsli féconde. VJI.Expé:blience. Ayantfait au yolet de crôifée deux trous près, l'un de l'autre au devant de. chacun je plaçai un prifme pour foç*