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Page:Isaac Newton - Principes mathématiques de la philosophie naturelle, tome1.djvu/137

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CINQUIÉME SECTION.


De la détermination des Orbites lors qu’aucun des foyers n’eſt donné.

LEMME XVII.


Si d’un point quelconque d’une Section conique donnée, on mène les quatre droites , , , , qui faſſent chacune un angle donné avec chacun des quatre côtés indéfiniment prolongés , , , d’un trapeze quelconque Fig. 41. inſcrit dans la ſection conique, le rectangle des droites tirées à deux côtés oppoſés, ſera en raison donnée au rectangle des droites tirées aux deux autres côtés oppoſés.

Cas I. Suppoſons premierement que les lignes tirées aux côtés oppoſés ſoient paralleles à l’un ou à l’autre des côtés reſtans, que & , par éxemple, ſoient paralleles au côté , & & au côté  ; de plus, que deux de ces côtés oppoſés comme & ſoient paralleles l’un à l’autre. Dans ce cas, la droite qui coupe ces côtés paralleles en deux parties égales, fera un des diametres de la ſection conique, & coupera auſſi la Fig. 41. ligne en deux parties égales. Soit la rencontre de ce diametre & de , ſera une ordonnée à ce même diametre, & priſe égale à , & placée ſur ſon prolongement fera l’ordonnée oppoſée. Les points , , & étant donc à la ſection conique, il eſt clair (Prop. 17. 19. 21. 23. du Liv. III. des coniques d'Apollonius) à cauſe que coupe ſous un angle donné, que le rectangle ſera en raiſon donnée au rectangle . Mais , puiſque ces lignes ſont les différences des lignes égales , & ,  ; donc les rectangles , & ſont auſſi égaux ; & par