Cor. 2. Et à plus forte raiſon la figure rectiligne, compriſe ſous les cordes des arcs évanouiſſans ab, bc, cd, &c. coïncidera à la fin avec la figure curviligne.
Cor. 3. Il en ſera de même de la figure rectiligne circonſcrite qui eſt compriſe ſous les tangentes de ces mêmes arcs.
Cor. 4. Et par conſéquent ces dernieres figures (quant à leurs périmétres acE) ne ſont par rectilignes, mais les limites curvilignes des figures rectilignes.
Car la proportion qu’un des parallélogrammes de la premiere
figure a avec celui qui lui répond dans la ſeconde, eſt la même
que celle de la ſomme de tous les parallélogrammes de la premiere
figure, à la ſomme de tous les parallélogrammes de la ſeconde,
& par conſéquent la même que celle qui eſt entre les deux figures,
en ſuppoſant toutefois, que, ſelon le Lemme 3. la raiſon
de la premiere figure à la ſomme de tous les parallélogrammes
qu’elle renferme, ſoit une raiſon d’égalité, auſſi-bien que celle de
la ſeconde figure à la ſomme de tous les Parallélogrammes qui y
ſont renfermés. C.Q.F.D.
Cor. d’où il ſuit, que ſi deux quantités d’un genre quelconque ſont partagées dans un même nombre de parties quelconques, & que ces parties, lorſque leur nombre augmente & que leur grandeur diminue à l’infini, ſoient entr’elles en raiſon donnée, la premiere à la premier, la ſeconde à la ſeconde, & ainſi de ſuite : les toutes ſeront entr’eux dans cette même raiſon donnée ; car ſi on repréſente les parties de ces touts par les parallélogrammes des figures de ce Lemme, les ſommes de ces parties ſeront comme