Page:Isaac Newton - Principes mathématiques de la philosophie naturelle, tome2 (1759).djvu/366

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177 DE LA PHILOSOPHIE NATURELLE. plus grand que 3, on voit que dans le cas où le corps a des dimenſions très-grandes par rapport à la diſtance du corpuſcule, ſon attraction fera ſenſiblement la même que s’il étoit infini, & dans ce cas l’expreſſion de ſon attraction pourra toujours être réduite à € r (2+ m) (mAB=). XXX VI. SCHOLIE III. Si le corpuſcule A eſt placé ſur l’axe au dedans du cylindre en prenant Ab AB, & menant le plan O B K paralléle aux faces OBK, MPN du cylindre, il feroit aiſé de remarquer que la partie 0 B Ko K du cylindre ne fçauroit exercer aucune attraction ſur le corpuſcule A, parce que les forces de toutes ſes parties ſe détruiſent mutuellement ; ainſi le Problême eſt en ce cas le même que lorſque le corpuſcule eſt au dehors du cylindre, à la même diſtance de la ſurface extéricure O BK, toute la différence. c’eſt que le cylindre attractif qui eſt alors ob KM N eſt plus petit ; mais ſi les dimenſions du cylindre font infinies comme dans le cas qu’on vient de conſidérer, l’attraction d’un corpuſcule placé au dedans ou au dehors fera préciſément la même, pourvu que la diſtance du corpuſcule à la ſurface extérieure ſoit la mêmé. DEPU (plant) Fig. 14