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Page:Ivoi - Femmes et gosses héroïques.djvu/274

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— À vos rangs, fixe !

Le blessé, brusquement redressé sur son séant, a lancé ce cri :

Un grand soldat, les vêtements couverts de boue, les mains noires de poudre, vient d’entrer, son fusil sous le bras.

La dame court à lui, les bras tendus. Il la serre contre sa poitrine.

— Repos, qu’il dit aux blessés ; repos, mes fils… il n’y a ici qu’un soldat de plus.

Puis à la dame :

— Vous ne vous fatiguez pas trop, Lisabeth,

— Mais non, Albert. Et puis… vous, au combat avec ceux qui meurent : moi auprès de ceux qui vivent… Pourrions-nous faire autre chose ?

Albert ! Élisabeth ! Le Roi ! La Reine !

Gavroche est une fleur de l’émeute… Il a dans le sang le dédain des gouvernants… C’est des pneus, gonflés de paroles creuses qui ont si peur de la crevaison, qu’ils se tiennent toujours hors de portée des bosses.

Albert et la reine vont où l’on écope ! Zut ! Ils s’aperçoivent que je suis là.