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Page:Ivoi - L’Aéroplane fantôme.djvu/342

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L’AÉROPLANE-FANTÔME

— Aussi, nous ne serions pas venues sans le Monsieur…

— Quel Monsieur ?

— Un Monsieur, avec une boîte, qui m’a donné une lettre.

Et la petite brandit triomphalement une enveloppe sur laquelle se lisait :

Danerik-Vaniski.
(Danemark) Weeneborg

— Danerik, Vaniski, s’écria Tril se dressant sur ses pieds, c’est l’adresse que j’ai indiquée à Martins ?

Le Polonais lui tendit la missive.

– Timbrée d’Angleterre.

– C’est cela. Mais pourquoi une lettre ? Un télégramme fut arrivé plus vite.

Le jeune Américain fit sauter le cachet, jeta les yeux sur le papier et reprit :

— Une lettre chiffrée. Oh ! notre chiffre ordinaire, à nous autres du syndicat des lads. Voici la traduction des premières lignes.

Suzan s’était approchée du gamin. Elle suivait des yeux tandis qu’il prononçait d’une voix distincte :

xxxxxxxx « Cher master Tril,

Ce que je vous communique est tellement important que j’ai préféré une lettre, moins rapide qu’une dépêche, mais moins indiscrète aussi. »
Un frémissement parcourut l’assistance. Le jeune garçon continua :

« Au reçu de votre communication datée de Hambourg, j’ai immédiatement demandé des instructions à Sir Jud Allan, à Washington.
xxGrâce au sans-fil, dont notre mâture forme l’antenne, j’avais en mains, trois heures plus tard, la réponse que je vous transcris ci-dessous :
xxLe personnage que vous cherchez, se trouve sur un navire qui lui appartient. Étant donné son caractère et le mystère nécessité par sa situation, il doit sûrement utiliser les mâts de son vaisseau pour communiquer sans-fil avec ses… associés, en dehors du concours de la télégraphie officielle.
xxVous le savez, la télégraphie par sans-fil a cet inconvénient que la