TRIL S’OCCUPE À MÉRIDA
« Capitaine Martins, vapeur Lovely, rade de Campèche (province Mexicaine de Yucatan.)
Livre II. — Versets 5, 8, 17, 34, 35, 41, 42, 43, 47, 49, 50, 62, 63, 64, 66, 67, 68, 73, 75, 77, 80, 81.
Livre III. — 1, 2, 3, 7, 9, 10, 12, 13, 16, 19, 20, 60 à 70.
Livre IV. — 15, 22, 24 29. — Signé : T. »
Le jeune Tril remit cette dépêche chiffrée à l’employé ahuri du guichet télégraphique annexé au bureau de poste de Mérida.
Le gamin, aussitôt après le départ de François, avait quitté le wagon ; mais tandis que l’ingénieur gagnait Mérida à pied, le gamin louait un cheval à un cultivateur indien et parcourait au galop la plaine desséchée, crevassée, poussiéreuse, qui s’étend entre les exploitations agricoles de la banlieue de Mérida, exploitations nées autour de puits, de Cenotes, ainsi que les oasis se développant autour d’un point d’eau dans le Sahara algérien.
Ainsi il avait précédé François dans la gentille ville de Mérida, laquelle, avec ses vingt-cinq mille habitants, ses maisons coquettes rechampies de tons clairs, sa foule remuante, agissante, bavarde, se donne des allures de capitale.
Sans peine, il avait trouvé le bureau de poste, qu’en ce pays où les Espagnols transportèrent leur grandiloquence, on appelle le Palais des communications, et en ce moment, il stupéfiait l’employé télégraphiste.