Page:Ivoi - La Mort de l’Aigle.djvu/145

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qui pleurait. Il reconnut Marion Pandin, crut qu’elle se lamentait sur le départ de ses jeunes maîtres.

— Courage, Marion, fit-il sans s’arrêter, courage…

Et sur la route noire, il rendit la main à sa monture qui s’élança au galop dans la direction de Vitry-le-François.

Marion n’avait pas fait un mouvement. Peut-être n’avait-elle même pas vu le vieillard. Elle restait à genoux sur la terre, ses lèvres s’agitaient, produisant un léger murmure, et le passant qui se fût approché, eût entendu la pauvre femme gémir :

— Mon fils, mon enfant… Le vicomte l’emmène… Il ne me le rendra jamais…