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— Elle pleure.
— Tu l’as vue ?
— Oui, père.
— Elle t’a dit que, demain matin, je vous conduirais, elle et toi, à Saint-Dizier pour vous installer dans le Vélocifère[1] de Paris ?
Les nerfs d’Espérat se tendirent ; c’était donc vrai ? Sa chère petite compagne ne s’était pas trompée.
— Moi, fit-il d’une voix étranglée…, à Paris ?
Le maître d’école baissa les yeux et avec une nuance d’embarras.
— Oui, tu la conduiras chez son tuteur, M. Shaw, qui habite à l’angle de la rue Saint-Honoré et de la rue de la Loi (rue Richelieu).
— Et je reviendrai… ?
- ↑ La province donnait encore aux diligences ce nom de Vélocifères, imaginé en 1806, par un entrepreneur des transports de Paris.