Page:Ivoi - La Mort de l’Aigle.djvu/263

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— Plus tard… quand vous serez sauvés.

Un puits est là… recouvert d’un disque de bois… M. de Lamartine écarte les planches… L’eau est haute, mais à la surface se trouve une épaisse couche de glace.

— Il y en a vingt centimètres, déclare le gentilhomme, cela porterait du canon…

Le gamin comprend, le premier il se laisse glisser dans le puits. Ses compagnons le rejoignent sur la croûte glacée.

— Le froid nous aide, dit encore Lamartine… Ne bougez pas jusqu’à mon retour.

Il replace les planches, laissant les fugitifs dans l’obscurité du puits.

Un instant plus tard, il reparaît à l’une des fenêtres de la maison et hèle les soldats autrichiens qui, maintenant, parcourent le verger avec des hurlements de rage.

— Que se passe-t-il donc, Messieurs… Vous courez ainsi que des loups, en clabaudant comme des putois !