Page:Ivoi - La Mort de l’Aigle.djvu/311

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Derrière lui roulent pesamment quatre pièces de campagne que Bulow l’a autorisé à emmener.

Il lève son sabre.

Kozynski répète ce mouvement.

Des ordres brefs passent dans l’air, un roulement de tambours retentit, la colonne française s’ébranle, défile, quitte la place.

Et Espérat, Bobèche sanglotent. Tout est fini ! tout est perdu !

Les Prussiens sont toujours dans la rue des Cordeliers. On dirait qu’ils n’osent pas aller plus avant, dans cette ville qu’ils n’ont pas enlevée d’assaut, mais que l’intelligence obtuse d’un homme indigne de son grade leur a livrée.