Page:Ivoi - Les grands explorateurs. La Mission Marchand.djvu/219

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La fermeté, la bonté du commandant avaient tout l’honneur de cette transformation.

D’un accord unanime, les Fachodanais l’avaient supplié de rendre la justice.

Chaque jour, ceux entre qui s’élevait une contestation se présentaient devant Marchand qui, avec son sens droit, sa perception extraordinaire du juste et de l’injuste, prononçait ses arrêts.

Si grande est la puissance de la justice que jamais il ne s’était élevé de réclamations.

Ceux que l’officier avait condamnés exécutaient leur peine sans murmures.

Telle était, le 18 septembre, la situation de la mission Congo-Nil, que l’on a représentée comme précaire.

Dénuée de tout, d’après des racontars intéressés, la mission vivait en réalité dans l’abondance et tout le pays chillouk reconnaissait sa suzeraineté.