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XIV

DILEVNOR


— Mais ce sont des vaisseaux japonais, voyez leurs pavillons.

— Je les vois, capitaine.

— Eh bien, ils ne vous laisseront pas passer.

— Vous croyez ?

— J’en suis sûr.

— Eh bien, capitaine, vous vous trompez.

Sur le pont d’un beau trois-mâts à vapeur, le capitaine très interloqué, Dodekhan très calme, causaient ainsi.

Autour d’eux, Albert, Laura, Tiennette, écoutaient, pensant à part eux que le capitaine avait parfaitement raison.

Kozets seul semblait d’un avis différent.

Il se frottait les mains et quiconque eût pu l’approcher, l’eût entendu marmonner avec un indéniable accent de satisfaction :

— Puisqu’il veut passer, il passera… Et peut-être… oh ! pour mon édification toute personnelle, j’apprendrai qui est mon maître… Je garderai