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MISS MOUSQUETERR.

le vestibule, surveillant l’embarquement sur « l’omnibus » de ses colis multiples.

Il accueillit courtoisement le Parisien.

Parbleu ! on ne saurait se montrer renfrogné à un rival… vaincu, surtout lorsqu’on porte en soi l’espérance de le voir pour la dernière fois. Il se laissa secouer les mains par Max. Un peu étonné de cette soudaine cordialité, il en fut touché.

— Au fond, murmura-t-il, c’est un bon vieux garçon. Il prend sa défaite d’une manière tout à fait correcte.

ils choquèrent des verres de cocktail.
ils choquèrent des verres de cocktail.

Et pour n’être pas en reste de « correction », il pria master Soleil d’accepter de choquer des verres de cocktail à leur rencontre et à l’espoir de rencontres futures.

Et la boisson capiteuse ayant aiguisé encore ses sentiments de sociabilité, il jura que ce lui serait une peine véritable si ce cher vieux garçon de Max ne le conduisait pas à la gare.

Si bien qu’à cinq heures et une minute, Soleil, debout sur le quai, répondait de la main aux saluts que lui adressait le gros Anglais, le corps à demi passé par la portière du wagon qui l’emportait vers Paris.

Mais quand le train eut disparu, Max se redressa.

— À mon tour, maintenant. Le dernier train sur Veynes est à minuit cinquante ! Il croise à Aix le train de sens inverse. Retour, traversée de la