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Page:J.-P.-R. Cuisin - La Volupté prise sur le fait, 1815.djvu/115

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tique, étant donc terminée, nous voulûmes connaître les secrets nocturnes des mœurs clandestines d’une riche marchande de la rue de Richelieu, qui faisait retentir tout son quartier de l’éclat imposteur de sa prétendue vertu : à cet effet, pour voyager plus lestement, il vint à l’idée de Polumnie de nous affubler d’ailes artificielles, selon le conseil que nous avait quelquefois donné la fée Sein d’amour ; ces ailes, brillantes comme la queue d’un paon, avaient la rapidité de l’éclair, et ne nous mettaient pas dans la nécessité de prendre des moyens communs pour nous porter sur les points où notre curiosité nous appelait ; il est vrai que nous avions à redouter de