Page:J.-P.-R. Cuisin - La Volupté prise sur le fait, 1815.djvu/46

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ment. — Et pourquoi regretterais-je mon parjure, puisque je trouve réunis dans mon aimable Sylphe (c’est ainsi qu’il lui plut de m’appeler) tous les attraits dont mon infidèle était comblé ?… — Que dis-je ! aux grâces du corps il réunit les charmes de l’esprit, et Adolphe n’était, à bien prendre, qu’un sot charmant. Je ne manquai pas d’abonder dans son sens ; et à quantité de raisons que j’ajoutais aux siennes, j’en donnai une dernière qui lui parut déterminante, entraînante ; elle fut tellement convaincue de la justesse de ma raison, qu’elle ne put répondre que par des monosyllabes et un silence éloquent. Oui… oui… Sylphe charmant… vous me