Page:J.-P.-R. Cuisin - La Volupté prise sur le fait, 1815.djvu/53

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reçût l’empreinte d’une pression de lèvres brûlantes. Il faut en convenir, la nature ne produisit jamais rien de si séduisant que ce charmant adulte ; la neige et l’azur se disputaient les nuances incarnates de son beau corps ; c’était enfin un second Narcisse que les eaux de notre baignoire réfléchissaient délicieusement. On comprend bien que les filles de l’établissement, qui vont et viennent dans les couloirs du côté des femmes, soit parce que la porte était parfaitement fermée, soit pour avoir reçu leurs instructions, ne contrariaient en rien l’heureux manége de notre vieille douairière. — Mais quel moment douloureux pour son amour propre et sa vanité, que le moment où il fallut à